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Friday, July 3, 2020

Un projet de référendum sur la cause animale réunit des grands noms de la tech et une vingtaine d'associations - Le Monde

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Un élevage de lapins en cage, à Vandré (Charente-Maritime),  le 19 décembre 2017.

En mars, le Conseil constitutionnel entérinait l’échec de la procédure de référendum d’initiative partagée (RIP) sur la privatisation de Groupe ADP (ex-Aéroports de Paris). Le projet – le premier à se saisir de cet outil permis par la révision constitutionnelle de 2008, sous la présidence de Nicolas Sarkozy – aurait dû recueillir 4,7 millions de signatures pour se poursuivre, soit 10 % de l’électorat français. Il n’en a obtenu qu’un peu plus d’un million. Un attelage d’entrepreneurs et d’associations espère cette fois faire aboutir un projet de RIP sur une tout autre cause : la condition animale.

Jeudi 2 juillet, trois patrons d’entreprises de la tech – Xavier Niel (groupe Iliad, également actionnaire à titre individuel du Monde), Marc Simoncini (fondateur du site Meetic), Jacques-Antoine Granjon (Veepee, ex-vente-privée.com) – et le journaliste Hugo Clément (France Télévisions) ont présenté les contours d’un texte qu’ils vont défendre dans les prochains mois, dont ils estiment qu’il pourrait « améliorer le sort d’un milliard d’animaux en France ».

Elaborée avec une alliance très large d’une vingtaine d’associations de défense des animaux (L214, Compassion in World Farming France, Welfarm, Rewild, la Fondation Brigitte Bardot…) et de protection de l’environnement (GoodPlanet, la Fondation pour la nature et l’homme), la proposition de loi devra d’abord obtenir le soutien de 185 députés ou sénateurs, soit un cinquième des parlementaires, puis être examinée par le Conseil constitutionnel. C’est seulement après la validation par ses membres que s’ouvrirait une période de neuf mois pour réunir 4,7 millions de signatures. Une échéance serrée pour atteindre ce seuil très élevé, qui conditionne la transmission du texte au Parlement ou au vote des Français par référendum.

Lire aussi A la recherche de 4,7 millions de signatures pour lancer le premier référendum d’initiative partagée

« Il y a quelques mois, la cause animale ne me touchait pas, et j’en étais presque à m’en moquer », a expliqué Xavier Niel lors du lancement du projet qui s’est déroulé dans son « antre », Station F, un incubateur de start-up, à Paris. Le fondateur de Free explique avoir été sensibilisé au sort des animaux par le visionnage de vidéos et par son entourage. Déjà associé dans plusieurs projets à Marc Simoncini et à Jacques-Antoine Granjon, Xavier Niel a fait appel à Hugo Clément pour réunir un grand nombre d’associations avec lesquelles ils ont rédigé une proposition de loi. Le texte, en six points, comprend des mesures qui rencontrent déjà un écho auprès de l’opinion publique.

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July 02, 2020 at 11:52PM
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