« Même doté des meilleures intentions, il faut savoir qu’il est strictement interdit de récupérer un animal sauvage. Il faut s’abstenir de s’en approcher et encore moins de le caresser », rappelle Daniel Mulder qui vient de se voir confier une jeune chevrette. « C’est par l’odeur que la mère reconnaît son petit. Caresser un jeune suffit généralement à le condamner car alors la mère ne le reconnaît plus. D’ailleurs, sachez qu’elle n’est en fait jamais loin et qu’elle veille sur sa progéniture », tient-il à ajouter.
La hase, femelle du lièvre, met au monde des levrauts à même le sol et chacun dans un endroit différent. Elle revient tous les soirs les allaiter. Les couvées sont elles aussi très vulnérables. La poule faisane et la perdrix couvent environ vingt-cinq jours et les petits naissent début juin.
S’éloigner sans bruit
Un nid n’est que très rarement abandonné. La mère s’est simplement enfuie à l’approche des promeneurs et attend leur départ pour revenir sur le nid. « Là aussi, il convient de ne pas toucher les œufs. Les tentatives d’élevage en couveuse ou au biberon se soldent trop souvent par un échec. Encore une fois, c’est interdit ! »
« Pourquoi ne pas simplement s’arrêter le temps d’un regard et s’éloigner sans bruit… pour ne pas déranger. Surtout, ne les touchez pas », suggère Daniel Mulder . Il conclut : « De même, respectez le silence relatif des bois : pas de cris, pas d’appels inutiles qui effraient les animaux et la vie forestière. Vous entendrez mieux alors le chant d’un oiseau, le bruissement des menues bêtes dans les herbes et le murmure du vent dans les feuillages. Profitez de ces sorties agréables… »
August 30, 2020 at 10:04PM
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Longwy . « Caresser un jeune animal suffit généralement à le condamner » - Le Républicain Lorrain
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